Hezbollah 
							Launches into "Tourism"
							
							Emilie 
							Sueur - May 05, 2011
							At the heart of the oak forest Mlita, two meters 
							from a rocket launcher Katyushas, a fighter receives 
							commands over a radio campaign. Below, a physician 
							provides first aid to a wounded soldier, while three 
							men, Kalashnikov in hand and headphones on his head, 
							leaving in operation. The air is abuzz with a 
							prayer.
							Today, these men are just plastic dummies. A few 
							years ago, they were of flesh, and arms were warm.
							Until the Israeli withdrawal from southern Lebanon, 
							May 25, 2000, Mlita, locality of this region was 
							home to a military base of Hezbollah, the political 
							party and armed Lebanese Shiite movement. With the 
							Israeli withdrawal, the base, located some thirty 
							kilometers from the Israeli border, has lost its 
							strategic interest. A few years ago, Hezbollah has 
							yet found a new role as a communication tool this 
							time.
							Since Tuesday, then what was the tenth anniversary 
							of "Israel's" unilateral withdrawal after 22 years 
							of occupation, based Mlita hosts first "attraction" 
							of Hezbollah. A site that covers 60,000 m2 and has 
							cost some $ 10 million, according to Abu Hadi 
							supervisor. A budget-funded party and donors.
							"Golda Meir had said she would rather see an Arab on 
							the moon, an Arab writing his story, said Abu Hadi, 
							wearing a black cap with logo Mlita down on his 
							head. That's our answer: the Arabs that you did not 
							want is seen here with this victory and history. " 
							This site is also, the supervisor adds, "to show the 
							victory of Hezbollah and the defeat of "Israel" in 
							all those who support the resistance." An internal 
							company communications, somehow, while in recent 
							days, Hezbollah organized the "jihad revolution" in 
							the south for students, Christians and Muslims in 
							Beirut.
							A business, too, external communication, Abu Hadi 
							want to ask why the West supports "Israel", while 
							"Israel" is occupying Palestine, thousands of Arabs 
							languishing in its jails and that the Israeli Air 
							Force does not cease to fly over Lebanon. "
							So that the message is, Hezbollah is engaged. A 
							little. In the museum established in a building of 
							concrete khaki site is a map detailing "Israel" 
							riddled targets - Ben Gurion Airport, the Dimona 
							nuclear plant. There is also not far from a range of 
							Israeli military equipment - ammunition, weapons, 
							helmets - and a large chart of the Israeli army. 
							"You will notice that this chart was updated last 
							May 20," said the guide, a bit of pride in his 
							voice, pointing to a statement at the bottom of the 
							panel. One of the "jewels" of the site, nestled in 
							the dense foliage of the forest where exposed 
							mortars, missiles and rockets, is a disused bunker. 
							Dug into the hillside, it consists of passages of 
							thick reinforced steel plates, a prayer room, a 
							kitchen and a bathroom command. Hezbollah, adept at 
							guerrilla warfare against "Israel", is believed to 
							have dug dozens of tunnels / bunkers in southern 
							Lebanon.
							Below the forest is the "abyss", a large hole into 
							which were thrown the carcasses of Israeli military 
							vehicles, including a Merkava tank destroyed by 
							fighters of the party during the summer 2006 war 
							between "Israel" and Hezbollah. A tank with a 
							barrel, forcing symbol, was established. The abyss 
							is as it should be dominated by the hill of the 
							martyrs, the top of which is seen stretching south 
							Lebanon to the Mediterranean.
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							Google translation of the original French article:
							Le Hezbollah se lance dans le "site touristique"
							Emilie Sueur
							Mis en ligne le 28/05/2010
							Dix millions de dollars ont été dépensés pour un 
							outil de communication.
							Reportage Envoyée spéciale à Mlita
							Au cœur de la forêt de chênes de Mlita, à deux 
							mètres d’un lanceur de roquettes katioushas, un 
							combattant reçoit des ordres sur une radio de 
							campagne. En contrebas, un médecin apporte les 
							premiers soins à un combattant blessé, alors que 
							trois hommes, kalachnikov à la main et casque sur le 
							crâne, partent en opération. L’air bruisse d’une 
							prière.
							Aujourd’hui, ces hommes ne sont que des mannequins 
							de plastique. Il y a quelques années, ils étaient de 
							chair, et les armes étaient chaudes.
							Jusqu’au retrait israélien du Liban- Sud, le 25 mai 
							2000, Mlita, localité de cette région, était le 
							siège d’une base militaire du Hezbollah, le parti 
							politique et mouvement armé chiite libanais. Avec le 
							retrait israélien, la base, située à une trentaine 
							de kilomètres de la frontière israélienne, a perdu 
							de son intérêt stratégique. Il y a quelques années, 
							le Hezbollah lui a néanmoins trouvé un nouveau rôle, 
							en tant qu’outil de communication cette fois.
							Depuis mardi, alors qu’était célébré le dixième 
							anniversaire du retrait unilatéral israélien après 
							22 ans d’occupation, la base de Mlita accueille le 
							premier "site touristique" du Hezbollah. Un site qui 
							s’étend sur 60000 m2 et a coûté quelque 10 millions 
							de dollars, selon Abou Hadi, superviseur. Un budget 
							financé par le parti et des donateurs.
							"Golda Meir avait dit qu’elle aimerait mieux voir un 
							Arabe sur la Lune qu’un Arabe écrivant son histoire, 
							affirme Abou Hadi, une casquette noire siglée Mlita 
							enfoncée sur la tête. Voilà notre réponse : l’Arabe 
							que tu ne voulais pas voir est ici, avec sa victoire 
							et son histoire." Ce site vise également, ajoute le 
							superviseur, "à montrer la victoire du Hezbollah et 
							la défaite d’Israël à tous ceux qui soutiennent la 
							résistance". Une entreprise de communication 
							interne, en quelque sorte, alors que ces derniers 
							jours, le Hezbollah organisait des "jihad-tours" 
							dans le sud pour des étudiants, chrétiens et 
							musulmans, de Beyrouth.
							Une entreprise, aussi, de communication externe, 
							Abou Hadi souhaitant demander à l’Occident pourquoi 
							il soutient Israël, alors que "l’Etat hébreu occupe 
							la Palestine, que des milliers d’Arabes croupissent 
							dans ses geôles et que l’aviation israélienne ne 
							cesse de survoler le Liban".
							Pour que le message passe, le Hezbollah se livre. Un 
							peu. Dans le musée établi dans l’un des bâtiments de 
							béton kaki du site est exposée une carte d’Israël 
							criblée de cibles - l’aéroport Ben Gourion, la 
							centrale nucléaire de Dimona, une centrale 
							électrique On y trouve également, non loin d’un 
							éventail d’équipements militaires israéliens - 
							munitions, armes, casques - et un grand organigramme 
							de l’armée israélienne. "Vous remarquerez que cet 
							organigramme a été actualisé le 20 mai dernier", 
							souligne le guide, un brin de fierté dans la voix, 
							en pointant du doigt une mention au bas du panneau. 
							L’un des "fleurons" du site, niché sous le feuillage 
							touffu de la forêt où sont exposés obus de mortiers, 
							missiles et roquettes, est un bunker désaffecté. 
							Creusé dans la colline, il est constitué de couloirs 
							renforcés d’épaisses plaques de métal, d’une salle 
							de prière, d’une cuisine et d’une salle de 
							commandement. Le Hezbollah, adepte des techniques de 
							guérilla contre Israël, est soupçonné d’avoir creusé 
							des dizaines de tunnels/bunkers au Liban-Sud.
							En contrebas de la forêt se trouve l’"abysse", un 
							vaste trou dans lequel ont été jetés des carcasses 
							de véhicules militaires israéliens, dont un char 
							Merkava détruit par les combattants du parti pendant 
							la guerre de l’été 2006 entre Israël et le 
							Hezbollah. Un char dont le canon, symbole oblige, a 
							été noué. L’abysse est, comme il se doit, dominé par 
							la colline des martyrs, du haut de laquelle l’on 
							voit le Liban-Sud s’étirer jusqu’à la Méditerranée.
							"Maintenant, je sens à quel point les résistants se 
							sont fatigués pour nous", explique une jeune 
							visiteuse. "Sans le Hezbollah, je n’aurais jamais pu 
							retrouver mon village, qui était dans la zone 
							occupée par Israël", ajoute Zack, alors que Zawi, 
							Libanaise résident en Australie, trouve l’endroit "magnifique". 
							Et le guide de renchérir : "C’est un peu notre 
							Louvre, en somme".
							
							source: http://www.lalibre.be/actu/international/article/585368/le-hezbollah-se-lance-dans-le-site-touristique.html